Peut-on employer les plantes pour toutes les affections et doit-on faire attention à l’endroit où on les achète ? Il faut également se poser la question de l’interaction avec les médicaments et de leurs effets secondaires.
1. Les acheter dans un lieu de confiance
Il est reconnu que chaque plante médicinale doit respecter ce mantra pharmaceutique : “qualité, sécurité et efficacité”.
En effet, il y a déjà eu des cas d’empoisonnement à l’anis étoilé parce qu’il s’agissait d’une variété chinoise qui présentait une certaine toxicité. Par conséquent, lorsque nous prenons une plante, la première chose dont nous devons nous assurer, c’est qu’elle est sans danger. Si nous la cueillons sur le terrain ou l’achetons dans un marché aux puces, il est difficile de le savoir à 100 %.
qualité, sécurité et efficacité
Pour éviter les risques :
S’il s’agit de plantes exotiques et que vous souhaitez suivre un traitement (curcuma, ginseng…), le conseil est de les acheter dans des établissements de parapharmacie ou diététiques où ils vendent des produits réglementés et contrôlés par le Ministère de la Santé. Par ailleurs, les plantes qui atteignent ce canal de distribution sont celles qui ont le moins de contre-indications et d’effets secondaires.
Dans le cas des plantes autochtones, les médecins assurent que ce n’est que si elles sont bien connues qu’il est conseillé de les cultiver ou de les cueillir soi-même. N’oubliez pas que la principale erreur est une mauvaise identification de la plante.
2. Situations à surveiller
Évidemment, comme nous l’avons dit au point précédent, la première chose à faire est d’acheter un produit sûr. Mais il y a des situations où il faut être encore plus prudent :
Pendant la grossesse et l’allaitement. Elles sont généralement découragées à ces stades parce qu’on ne sait pas comment elles peuvent affecter la femme elle-même pendant la grossesse, le fœtus ou le bébé.
Par exemple, il y a des plantes comme la rue qui sont abortives et d’autres comme la réglisse qui peuvent augmenter la tension. Ainsi, à moins que vous n’ayez affaire à des plantes culinaires comme la menthe, le thym, le romarin ou l’ail, vous devriez consulter un expert.
Chez les jeunes enfants, le risque d’effets indésirables est plus élevé
Chez les enfants de moins d’un an. Leurs systèmes digestif et immunitaire sont beaucoup plus fragiles et immatures, ce qui accroît le risque d’effets indésirables.
Au-delà des remèdes de grand-mère comme la camomille en cas d’indigestion ou un peu de thym si vous avez un rhume, les plantes médicinales ne sont pas recommandées.
3. La plante ne remplace pas le médicament
Parfois, une plante médicinale est utilisée pour remplacer un médicament. Cependant, il faut être très prudent à cet égard :
Si un médicament spécifique est nécessaire, c’est une erreur de penser que la plante aura l’effet du médicament.
Il est vrai que dans certaines pathologies comme l’hypertension, il y a des herbes comme l’aubépine et les olives qui peuvent aider à en réduire le nombre, mais les prendre ne fera que réduire un peu la dose du médicament, et non l’éliminer, et cela arrive dans de nombreuses maladies chroniques.
Penser que la plante aura l’effet du médicament est une erreur
Il faut insister sur le fait que nous ne devrions pas prendre des plantes dont nous ne connaissons pas la composition ou qui ne sont pas scientifiquement reconnues :
Ne comptez pas sur les formules magiques qui promettent de guérir les maladies. De la même manière qu’il faut s’assurer que le produit est de qualité, le prescripteur doit l’être aussi.
Si vous prenez des médicaments, il est préférable de consulter d’abord votre médecin à ce sujet.
4. Ne pas prendre si vous souffrez d’une maladie rénale
Les plantes médicinales sont riches en potassium, un minéral qui ne convient pas en excès si vous souffrez de pathologies du rein comme l’insuffisance rénale car vous forceriez cet organe.
Par conséquent, en cas d’affection rénale, les tisanes ne sont pas recommandées, quel qu’en soit le type. Cela ne signifie pas qu’elles sont interdites, mais il faut être prudent et consulter le néphrologue.
Il en va de même si vous souffrez de maladies du foie : des plantes comme la tussilage ou la bourrache le sollicitent trop.
5. Soyez prudent si vous souffrez d’hypertension artérielle
De la même manière qu’une personne hypertendue ne devrait pas boire du café parce que la caféine augmente la tension, il existe des plantes comme le thé, le guarana, le maca ou le gingembre qui contiennent également de la caféine et augmentent la tension artérielle. cela se produit également avec la réglisse.
Les personnes hypertendues devraient éviter la maca ou le guarana
Ces plantes ne sont pas recommandées pour les personnes hypertendues et très nerveuses.
6. Faites attention si vous prenez des anticoagulants
Les médicaments comme le syntrom fluidifient le sang. Si vous prenez des médicaments de ce type, vous ne devez pas les mélanger avec des plantes qui ont cet effet, comme le ginkgo biloba.
Ces médicaments ont de nombreuses contre-indications
En fait, de nombreux végétaux, médicaments et aliments peuvent interférer avec le syntrom.
7. Les plantes laxatives ne sont pas pour tous les jours
La prise continue de laxatifs pour aller aux toilettes, même s’ils ne causent pas de diarrhée, peut finir par “engourdir” l’intestin et favoriser la constipation chronique.
Les laxatifs, à base de plantes et d’autres composés, doivent être pris ponctuellement et sous le contrôle d’un spécialiste.
QUATRE PLANTES TRÈS TOXIQUES
Elles poussent à la campagne mais il ne faut pas les consommer seules car elles peuvent être très toxiques. En fait, elles sont un exemple de la relation étroite qui existe entre les médicaments à action intense et la toxicité.
- Digitale. D’elle sont extraits des produits tels que la digoxine qui est prescrite comme un tonique cardiaque chez les personnes âgées.
- Belladonne. L’atropine extraite de cette plante est un stimulant nerveux et est utilisée par les ophtalmologistes pour dilater les pupilles.
- Strophanthe. Ses dérivés tels que la strophantine sont utilisés dans les services d’urgence pour les maladies cardiaques.
- Colchique. Elle est utilisée dans le traitement de la goutte et a de nombreux effets secondaires.
