Signes
Comme les globules rouges transportent l’oxygène, si le corps s’attaque lui-même, le premier signe sera une respiration accélérée pour pouvoir capter davantage d’oxygène de l’environnement.
De cette façon, le cœur, qui est le capitaine du système cardio-vasculaire, est accélère pour pouvoir envoyer plus de globules rouges et compenser ce manque d’oxygène, ce qui nous apportera l’augmentation conséquente du rythme cardiaque comme signe parlant.
Cependant, non seulement les globules rouges transportent l’oxygène, mais ils transportent aussi des protéines et ces protéines sont ce qui donne, parmi d’autres facteurs, la couleur rouge au sang.
Lorsqu’ils sont détruits, ces pigments se propagent, entre autres, vers la peau qui prend une teinte jaune que nous appelons jaunisse (partie du syndrome ictérique félin) qui va conduire le chat à présenter des muqueuses et la peau jaune.
le chat est déprimé
Le corps réagira toujours à tout type d’attaque ou de dommage qui se produit en lui et provoquera des mécanismes de défense consistant à générer des changements dans le corps pour être en mesure d’attaquer.
L’un d’entre eux et le plus important est la température, qui s’élèvera au-dessus de 40,1 degrés Celsius (la température normale d’un chat est 37,5 – 39,0), les histamines qui sont les messagers du corps sont activés pour l’ avertir qu’il est préférable d’économiser de l’énergie pour combattre l’attaque, ce qui fait que le chat abaissera tous ses processus physiologiques à un niveau basique et qu’il restera immobile.
La conséquence : le chat est déprimé, hypodynamique, ne joue pas et n’est plus le même.
Quand le chat présente des mouvements répétitifs dans la peau comme s’il avait des démangeaisons, cela est dû à la libération massive d’histamine et une hypersensibilité.
La perte de poids est très rapide car le chat lutte et ne consomme pas la même nourriture ou avec la même fréquence car le corps essaie de consommer le moins possible d’énergie pour l’absorber dans l’attaque contre l’hémobartonellose (Mycoplasma haemofelis).
Ces parasites causent également des dommages aux vaisseaux sanguins et aux articulations du corps en produisant ce que nous appelons une pathologie périvasculaire et de la polyarthrite qui causent des douleurs articulaires et des changements dans les organes importants comme les reins et le cerveau.
Diagnostic
Dans le cadre du diagnostic de cette maladie, il existe plusieurs tests pertinents mais il est très difficile de cultiver le parasite car il est vulnérable aux changements de température et n’est pas très résistant à tout autre milieu que le sang.
Avec un frottis sanguin, il sera possible de poser un diagnostic, cela devra être fait par un vétérinaire et zootechnicien professionnel qui prendra l’échantillon ou un spécialiste en laboratoire clinique qui sera responsable de l’analyse et donnera le résultat de l’échantillon.
Ces signes sont compatibles avec les symptômes de plusieurs maladies dont les plus importantes sont : la PIF (péritonite infectieuse féline) et la pancréatite.. Malheureusement pour la PIF, il n’y a pas de test qui puisse garantir la diagnostic de façon fiable.
Il faut noter qu’il y a des signes qui peuvent devenir déroutants et peuvent masquer des maladies encore plus graves que l’hémobartonellose. Le chat devra donc toujours être vu par un vétérinaire pour évaluer et éliminer d’autres maladies mortelles.
Traitement
Après confirmation de la présence du parasite par le laboratoire, il faudra procéder à l’administration d’antibiotiques, d’antihistaminiques et d’anti-inflammatoires intraveineux pour attaquer le parasite très rapidement et de manière agressive. Après un court séjour à la clinique, le chat doit rentrer chez lui pour continuer son traitement.
Évolution
L’évolution de l’état de santé du chat sera très rapide dans 90% des cas et le changement est perceptible très rapidement. Il y a des chats pour lesquels le diagnostic devient plus difficile et donc le traitement plus compliqué. C’est le cas s’ils souffrent déjà d’une maladie de base, ce qui empêchera l’administration de traitements de premier choix.
Ce qui est terrible avec cette maladie, c’est qu’une fois installé, le parasite chez le chat est très difficile à faire sortir et qu’il n’est combattu qu’avec des médicaments.
Si le chat est porteur, il est préférable de recourir à des thérapies immunostimulantes qui, avec les thérapies alternatives et l’amour du maître, sont celles qui fonctionnent le mieux pour moi.
Pour conclure le sujet et comme recommandation générale, isoler totalement les chats des puces est presque impossible mais peut être contrôlé, il existe de multiples solutions sur le marché avec lesquelles nous pouvons les protéger.
A la maison, une excellente nutrition et un bon traitement permettra de maintenir des niveaux optimaux de défenses pour prévenir la ré-infestation.
Aujourd’hui, le mycoplasme est considéré comme un habitant naturel du corps des chats, ce qui signifie qu’ils vivront avec eux. Il n’y a pas de traitement préventif mais il est vital qu’un bon diagnostic soit posé quand il exprime les premiers signes surviennent.